AVANT NOTRE VOYAGE, LA COREE A STRASBOURG

Mémoires d’une reine de Corée

22 juin 2015

Le premier article sur la littérature coréenne vous avez beaucoup plus. Du coup, on a décidé de continuer à vous parler de nos lectures évoquant le Pays du Matin Calme.


Mémoires d’une reine de Corée, 한중록


Ces mémoires ont été écrites par la Dame Hong. Elle a commencé à les écrire en 1796. Ce livre n’est qu’une partie de ses mémoires et représente seulement les trois premiers chapitres, couvrant son enfance, jusqu’à la mort de son mari, le Prince Sado (장조). 

Et de quoi ça parle…?

Dame Hong, épouse du prince héritier qui devait devenir le vingt-deuxième roi de la dynastie Yi, commança à rédiger ses mémoires en 1796, à l’âge de 60 ans, pour l’édification de son propre petit-fils, le roi Sunjo. Elle en a 71 lorsqu’elle les termine.
Elle tient la crhonique minutieuse de la vie quotidienne à la cour, sous la discipline et l’étiquette rigoureuse de l’époque, en même temps que le journal de ses années de bonheur bientôt éclipsées par des tragédies familiales comme la folie du prince héritier, son époux, qui fut exécuté sur l’ordre de son propre père. Sans doute habituée à devoir maîtriser ses sentiments, elle parle avec une grande retenue, même si l’on sent poindre çà et là la colère, la peine ou l’indignation, dans une prose élégante et d’une rare délicatesse qui n’ont pas d’équivalent dans la littérature coréenne.

Notre avis ?

Comme vous l’aurez compris, c’est une histoire vraie, puisque ce sont des mémoires. C’était donc d’autant plus intéressant, pour ceux qui aiment l’histoire et surtout l’histoire de la Corée. On a peu de documents traduits de l’époque Joseon et là c’était un peu comme tomber sur un petit bijou culturel.
Côté style, ça ne ressemble pas du tout à notre littérature classique. C’est un peu redondant par moments.

Si vous désirez vous procurer ce livre, vous pouvez le commander ici, où le récupérer dans votre librairie avec l’ISBN 2877306283. 

 mémoires 1

mémoires 2

mémoires 3

You Might Also Like

aucun commentaire

Laisse un commentaire